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le blog de kiria
17 février 2009

LE CORSE ET LE PARISIEN (5)

Marc se réveilla à cause d’une odeur de café qui lui titillait les narines. Il vit Marie, portant un de ses T-shirts, ses longs cheveux attachés en une haute queue de cheval. Il se leva, mit son boxer alla la saisir par la taille en lui baisant la nuque.

-          Bien dormi ? dit-elle en déposant un baiser sur ses lèvres.

-          Comme jamais. Où est Sam ?

-          Devant ta nudité il a préféré partir, il a dit qu’il te verrait à la FAC. Je me suis permise de fouiller dans ta chambre pour le T-shirt…

-          Hm, ok. Je vais me doucher.

Vingt minutes plus tard ils se séparèrent devant l’immeuble, chacun rejoignant son université respective.

****

Marc s’assit à la même place que la veille et se laissa aller à la contemplation de la porte, attendant l’arrivée de son ami. Enfin, Sam entra. La première chose que ce-dernier vit fut Marc lui faisant de grands signes. Il soupira en souriant et vint s’asseoir à côté de lui.

-          Alors ça va ?

-          Oui, très bien. Désolé je suis parti comme un voleur. Je me suis dit que…ça valait mieux. lâcha-t-il, se remémorant  le corps nu du corse

-          Pas de problème ! On a prévu d’aller au cinéma ce soir avec Marie, tu te joins à nous ?

Ne sachant que trop bien comment ça allait finir, Sam déclina l’offre et le cours commença.

La journée passa incroyablement vite, tout comme la veille. Pour Marc en tout cas. Sam semblait ailleurs tout le temps. Cela gêné un peu son interlocuteur, mais il tacha de ne pas y faire attention. Voyant que le jeune homme n’y réagissait pas, Sam ne se gêna pas pour le dévorer des yeux. Il avait des cheveux courts et incroyablement sombres, un teint magnifique et des yeux ! mon Dieu quels yeux ! Bref, le parisien était sous le charme. Il le quitta à la fin de la journée attristé et déçu, sachant de quoi allait être faite la soirée du jeune corse.

Marc se rendit à l’adresse que lui avait donnée Marie. Ce n’était pas loin de chez lui, une trentaine de minutes à peine. Il tourna une dernière fois et arriva sur le parking d’une FAC qu’il ne connaissait pas, de stylisme apparemment.

-          Tu veux devenir styliste toi ? demanda-t-il lorsqu’elle le rejoint

-          Ça t’étonne ?

-          RIEN ne m’étonne avec toi ! dit-il en rigolant.

Et ils partirent.

****

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