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le blog de kiria
30 juin 2009

LE CORSE ET LE PARISIEN (8)

Marc se retrouvait seul chez lui. Pour la première fois depuis qu’il était sur Paris il trouvait son appartement vide et froid. Il se sentait seul, il avait même un peu peur. Pour conjurer ce silence trop lourd, il mit de la musique classique. Cela pouvait surprendre de voir un jeune écouter ce genre de musique, et pourtant elle l’apaisait, et lui donnait l’impression d’une présence rassurante, même si cela ne remplaçait pas celle de Sam.

Dix minutes s’était écoulées depuis leur départ lorsqu’on sonna à la porte. Marc approcha, méfiant, regarda par le judas et ouvrit brusquement la porte quand il reconnut Sam complètement essoufflé.

-          Et Marie ?

-          Elle m’a dit …de remonté… dit-il encore à bout de souffle

-          Pourquoi ?

-          Aucune idée, menti-t-il. Je peux rentrer ?

-          Oh, oui bien sûr ! Pardon.

-          Dis moi tu lui en veux ? A cause de ce qu’elle a cru comprendre sur hier soir ?

-          Non, elle ne pouvait pas savoir, mais qu’elle ne le sache pas s’il-te-plaît.

-          Et à moi, tu m’en veux ? De t’avoir emmené là-bas, et de lui en avoir parlé ?

-          Non.

Sam lui prit doucement la main et Marc plongea de nouveau son regard dans le sien. Ils se rapprochèrent comme s’ils étaient attirés l’un à l’autre comme des aimants. Leurs lèvres se touchèrent furtivement une première fois, une deuxième fois, à la troisième ils s’embrassèrent à pleine bouche. Au bout d’un moment le besoin d’air se fit pressant et Marc mit fin à leur baiser pour le reprendre presqu’aussitôt avec beaucoup plus d’ardeur. Il n’avait jamais autant ressenti le besoin d’embrasser quelqu’un, il se sentait si bien dans ses bras qu’il ne les aurait quitté pour rien au monde. Il passa ses bras autour de la nuque de Sam qui l’attira doucement vers le canapé. Il s’y assit, et le fit s’asseoir sur ses genoux. Le parisien passa alors ses mains sous son T-shirt et se mit à le caresser. Il lui enleva très vite, et sa propre chemise partit immédiatement rejoindre le T-shirt de Marc. L’empressement de ce-dernier et ses gestes maladroits arrachèrent un sourire attendri à Sam.                                                                                                                                                                                                                                                                                  Celui-ci se pressa contre le torse de son partenaire, reprenant sa bouche avec avidité. Marc lui caressait doucement le torse, pinçant légèrement ses tétons si joliment exposés, tandis que lui lui traçait des cercles dans le creux des reins. Le parisien se redressa et les fit basculer pour qu’il se retrouve allongé sur Marc. Sans lui lâcher la bouche, il fit glisser ses mains jusqu’à son entre-jambe qu’il caressa lentement. Marc lâcha ses lèvres pour laisser échapper un soupir de plaisir. Voyant les yeux du corse s’assombrir davantage, Sam lui retira son pantalon et son boxer dans la foulée. Ne résistant pas à la vue qui lui était offerte, il le prit directement en bouche, enroulant et déroulant sa langue sur son sexe avec une lenteur calculée.                                                                                                                       Surprit, Marc ne put se retenir de gémir bruyamment. Cela n’avait rien à voir avec le froid qu’il avait pu ressentir avec son agresseur. Au contraire il était plus chaud qu’il ne l’avait jamais été, il avait l’impression que son corps et que son cœur irradiaient sous les caresses procuraient par son amant. Il posa un de ses bras sur ses yeux, posant son autre main sur la tête de Sam, sans oser le poussé un peu pour le forcer à intensifier ses mouvements. Il n’était plus que soupirs et gémissements, profitant un maximum de cet instant. Et c’est dans un dernier râle de pur plaisir qu’il se déversa dans la bouche de Sam, qui recueillit la semence avec joie.                                                           

-          Je t’aime… dit Sam en remontant vers son visage.

Marc, qui essayait de reprendre son souffle, se trouva brusquement privé d’air. Que venait-il de dire ? Il l’aimait ? Il ne rêvait pas hein, c’était bien vrai ??

-          Hé respire vieux ! ria Sam

Le “vieux“ se redressa, passa une main derrière la nuque de Sam et l’embrassa avec passion.

-          Moi aussi je t’aime, je t’aime je t’aime je t’aime…. dit-il en se nichant dans son cou.

Cette fois c’était fini, Sam avait définitivement quitté le monde terrestre. Etrangement il se retrouvé à flotter au-dessus des nuages, bizarre non ? Il enserra étroitement Marc et lui déposa un baiser sur les cheveux.

-          Marie va être jalouse, ria-t-il encore.

-          Pourquoi ? je n’ai signé aucuns contrats d’exclusivité.

-          Pardon ? fit Sam interloqué.

-          Bon bon d’accord, je vous ferai un emploi du temps, je te réserve les dimanches, lundis, mercredis et vendredis soirs. Qu’en dis-tu ?

-          J’en dis que tu vas pas te foutre de ma gueule longtemps !

Déclara-t-il en se jetant sur lui pour lui dévorer le ventre de bisous.

-          Pitié !!! ah ah !! D’accord ..c’est bon, j’ai compriiiiis !! tout mais pas les guillis !!

-          Tout ? tu es sûr ? demanda Sam avec un regard lubrique

-          Nan mais tout c’est…. Enfin tu vois quoi… fit-il avec une lueur d’inquiétude dans les yeux.

-          Je vois tout à fait, oui…

-          Pervers !!

-          Et c’est peu dire !

Lâcha-t-il avant de l’embrasser goulument. Tout en lui béquetant la bouche il fit descendre une de ses mains vers le bas-ventre de son compagnon, lui arrachant des frissons de bonheur. Très vite il se rendit compte que Marc était plus que réceptif à ses caresses, et il se mit à le masturber doucement. Arrêtant de l’embrasser il présenta trois de ses doigts devant sa bouche. Marc comprit immédiatement ce qu’il n’osait lui demander avec des mots. Après une hésitation, il se mit à lécher les doigts, les enduisant de salive. Souriant doucement, Sam se mit à lui embrasser langoureusement le torse tout en continuant ses caresses sur son sexe. Il sentit Marc mordillait doucement ses doigts le faisant rire légèrement. Enfin, il retira ses doigts et en fit doucement rentrer un dans l’antre de Marc, le faisant s’arquer de douleur. Il se mit alors à bouger délicatement pour le détendre. Quelques instants plus tard il inséra un deuxième doigt, et enfin un troisième. Marc se mordait violemment la main, et quelques larmes lui avaient échappé. C’était comme si une lame le transperçait. Pourtant Sam continua à faire mouvoir ses doigts à l’intérieur de son amant, en restant le plus doux possible. Marc finit par se détendre, laissant échapper quelques soupirs de satisfaction. Ceux-ci se changèrent en soupirs de frustration lorsqu’il retira complètement ses doigts. Sam l’embrassa une énième fois avant de l’interroger du regard. Trouvant dans ses yeux l’autorisation qu’il cherchait, il fit pénétrer tout doucement son sexe en Marc. Ce-dernier fit basculer violement sa tête en arrière et cria sa douleur. Sam se rapprocha de son visage et lécha les sillons salés qu’avaient laissés les larmes après leur passage. Il revint vers sa bouche et l’embrassa avec passion. Il commença à enrouler et désenrouler sa main autour du sexe de son partenaire, détournant son attention de la douleur. Quand Marc se remit à soupirer il entama d’amples vas et viens. Son désormais petit-ami se mit alors à onduler sous lui, augmentant leur plaisir à tout les deux. Chacun d’eux se sentant enfin à sa place dans les bras de l’autre, ils atteignirent rapidement la jouissance, après un dernier coup de reins.

Sam se laissa tomber sur Marc qui l’encercla de ses bras. Ils prirent le temps de reprendre leur respiration. Profitant de la chaleur qui émanait de leur corps ils s’endormirent ainsi enlacés.

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