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le blog de kiria
28 février 2009

prisonnier (4)

Nous nous vîmes encore souvent pendant les vacances. La plupart du temps nous allions au ciné, puis il venait chez moi et restait dormir. Nous ne faisions que nous embrasser, il refusait que j’aille plus loin ; au début je comprenais, mais au bout d’un moment j’en vins à me demander s’il ne voulait pas juste se faire désirer. Enfin, je ne voulais pas le brusquer, c’est pourquoi je laissais mes frustrations de côté. Ce jour là était notre dernière sortie avant la rentrée. Nous sortions du cinéma. C’était presque toujours moi qui choisissais le film qu’on allait voir, et cette foi-là j’avais opté pour un film d’horreur. Je vois que vous souriez. Vous avez raison, si j’avais choisi un film d’horreur c’est parce que j’espérais qu’il s’accrocherait à moi durant la séance. Seulement voila, non seulement il était fasciné par le film, mais en plus c’est moi qui me surpris à me coucher sur lui de peur ! Enfin, c’était du pareil au même, non ? Finalement nous nous rendîmes chez moi et nous couchèrent.

-       Dis… ? fis-je

-       Hm ?

-       ‘fait tout noir…dis-je honteux.

-       Alors ?

-      

-       T’as peur ?

-      

-       Tss, on dirait pas comme ça mais t’es une vrai chiffe-molle !

En réaction à ces mots je me postai à l’exacte opposé de la où il se trouvait. Il soupira doucement et je sentis ses bras entourait ma taille. Je souriais, me retournai et l’embrassai délicatement. Je n’eus pas à attendre longtemps avant qu’il ne laisse ma langue rejoindre la sienne dans un ballet de plus en plus intense. Je le poussais légèrement en arrière, le forçant à s’allonger complètement. Je me mis à califourchon sur lui sans pour autant lâcher sa bouche. Il passa ses mains sous mon T-shirt et me le retira. Initiative qui m’étonna mais que j’appréciais. Répondant à son invitation je lui ôtai le sien dans la minute suivante. Je ne résistais pas plus longtemps et déviai ma bouche de ses lèvres pour aller embrasser son cou. Je descendis et allai sucer ses tétons. Je descendis encore, laissant un sillon humide sur son torse imberbe. Je le sentais se crisper sous mes caresses, tout autant que je sentais durcir quelque chose entre mes jambes. Je remontais pour reprendre ses lèvres et lui demander :

-       Je peux aller plus loin ?

-       Hm…

Je redescendis aussi lentement que la première fois, profitant de ce moment que j’attendais depuis le début de notre relation. Je l’entendis soupirer alors que je passais ma langue sur son nombril. Arrivé au niveau de son boxer j’hésitai quelques instants et lui retirai. Je me redressai un peu et observai son corps nu couché sous le mien. Je l’admirais trop longtemps car il me demanda :

-       Quoi ? Qu’est-ce qu’il y a ?

-       Tu es tellement beau…

Il faisait noir mais je suis sûr qu’à cet instant il rougissait. Je me rapprochai de son sexe et commençai à le lécher méthodiquement. Il soufflait fort, me donnant encore plus de désir à son égard. Il gémit pour la première fois lorsque je le pris en bouche. Sa voix m’excita au plus haut point. Plus je le prenais profondément plus il se confondait en soupirs. Tout chez lui révéler le plaisir qu’il éprouvait, il commençait même à donner de petits coups de bassin, intensifiant mes propres mouvements sur son sexe. Je n’en pouvais plus de le voir, de l’entendre, de le sentir, je pris en main mon propre sexe et me masturbais, ajustant mes gestes au rythme de ma bouche. Quelques minutes plus tard nous nous libérions en cœur. J’avalais tout, allai l’embrasser, et quand je voulus aller me laver il me retint par le bras. Il saisit ma main enduite de mon propre sperme et la lécha avec application. Je le regardais étonné mais me laissais faire. Quand il eut fini il déposa un tendre baiser sur mes lèvres, me fit m’allonger et se mit à lécher ce qu’il en restait sur mon torse. Il hésita au niveau de mon bassin mais finit par y poser sa bouche. Il suffit de ce simple contact pour que je bande de nouveau. Je sentis sa bouche s’étirer en un large sourire contre ma peau. Il me prit en bouche à son tour, et, du fait de la surprise, je laissai échapper un long gémissement. N’y tenant plus je lui posai la question :

-       Fais-moi l’amour…

-       Quoi ?

-       Fais-moi l’amour, s’il-te-plaît…

-       Je sais pas si...enfin je sais pas comment…

-       Si tu ne sais pas comment on fait, laisse-moi faire… Alors tu es d’accord ?

-       …oui… dit-il près quelques secondes d’hésitation

Je me redressai et me mettait à califourchon sur lui tout en l’embrassant. Je lâchai sa bouche et me léchai les doigts, je me préparais seul tandis qu’il me regardait inquiet :

-       Qu’est-ce que tu fais ? Tu as mal ?

-       …non…

Lorsque je fus prêt je me positionnai au-dessous de son sexe et le faisais pénétrer doucement. Je grognai de douleur tout en m’empalant de plus en plus. Lui gémit mais se reprit en voyant que je commençais à pleurer.

-       Arrête !

-       …pour…quoi ?

-       Mais tu as mal !!

-       C’est normal… T’en fais pas, dis-je en m’asseyant complètement sur lui.

Un cri de douleur m’échappa tandis que lui soupirait d’aise. Je restais quelques instants sans bouger puis commençai lentement à m’activer sur lui. Très vite je joins mes soupirs aux siens. J’accélérai rapidement les mouvements, il me saisit les cuisses et m’attira encore plus contre lui. Je m’agitais de plus en plus, gémissant plus que jamais. Je n’avais ressenti autant de plaisir avant, avec mes ex. J’éprouvais de toutes nouvelles sensations, et je ressentais celles que j’avais déjà connues avec trois fois plus d’intensité. Je le sentais butter contre ma prostate et à chaque fois il m’arrachait une plainte de bonheur. Je le devinais prêt à jaillir, aussi augmentai-je le rythme de mes ondulations sur son corps. Sa main captura alors mon pénis et se mit à faire des va-et-vient. Quelques minutes plus tard nous nous libérions dans un dernier râle de plaisir. Je me baissai et déposai mes lèvres sur les siennes. Je me retirai et me couchait à côté de lui. Il m’enlaça par la taille et me déposa un baiser sur la nuque, c’est ainsi que nous nous endormirent.

       

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